Evidence-based politics?

C'est de nouveau le moment de mon billet dans la Revue Médicale Suisse. Comme d'habitude, un extrait et le lien:

"Un lien entre les politiques publiques et la santé ? A force de vivre dans la médecine, on le voit partout. Ce père de famille qui n’a pas le temps de faire du sport parce que le trajet entre le domicile qu’il a trouvé et le travail qu’il doit garder lui prend deux heures de voiture par jour. Cette employée en burnout qui s’occupe en plus de son travail de ses jeunes enfants et d’un parent âgé. Cette gentille dame démente qui ne sortira plus vraiment de chez elle parce qu’elle est devenue incapable d’apprendre le fonctionnement de la énième nouvelle machine des TPG. Les décisions politiques, après tout, servent à avoir un impact sur les conditions de vie des personnes. Et ces conditions ont évidemment un effet sur leur santé. Banal, me direz-vous. Sauf que non. Imaginez que l’on ait pour les décisions politiques la même exigence de «mise sur le marché» que pour des produits plus matériels : que l’on exige que leurs effets secondaires soient justifiés par leurs avantages, que tout cela soit chiffré, fasse l’objet d’une surveillance post-implémentation, et qu’une instance de 
surveillance «retire» toute décision dont les effets s’avéreraient clairement délétères."

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